Ici, un reccueil de plusieurs artciles de presse concernant le mouvement social de 2008 :


Ouest france, 22 Avril 2008 :
Cooperl : grève à Lamballe et Montfort-sur-Meu
 

À Lamballe (Côtes-d'Armor), personne n'a jamais connu une telle mobilisation sociale à la Cooperl, le plus gros employeur de la ville (2 600 employés). Il y avait bien eu un débrayage en 1999. Ce n'est rien en comparaison de ce qui s'est passé hier.

À l'appel d'une intersyndicale (FO, CGT, CFDT), 500 salariés, majoritairement de l'abattoir, ont manifesté dans les rues de la capitale historique du Penthièvre, à la fin de la matinée, pour réclamer de meilleures conditions de travail et, surtout, des salaires « plus décents ».

C'était, hier, le dernier jour des négociations annuelles salariales. Les propositions de la direction devaient être validées. Celle-ci a mis sur la table « une hausse des salaires de 3 à 3,15 % et une revalorisation de la prime de transport et du ticket repas ». Soit « environ 50 € brut chaque mois ». « Insuffisant, disent les grévistes. On veut 60 € net en plus par mois. »

« Travailler plus, gagner moins »

Une rencontre entre la direction et les représentants syndicaux s'est déroulée à la fin de l'après-midi. Ces derniers en sont sortis déçus. « On nous a dit que notre demande est impossible », explique Bruno Lanoë, de Force ouvrière. « Notre proposition de 50 € brut par mois est maximale, ferme et définitive », déclare Emmanuel Commault, le directeur général de la Cooperl. Il a toutefois précisé, hier soir, que des négociations sur les conditions de travail vont s'ouvrir en mai.

La mobilisation a aussi touché le site de Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine). Environ 150 des 500 salariés ont débrayé. Après avoir manifesté une partie de la matinée devant les grilles de la coopérative, ils ont défilé dans le centre de la commune.

Comme leurs collègues costarmoricains, ils dénoncent la politique salariale de la direction. « Ils nous demandent de travailler plus pour gagner moins, alors que l'on sait qu'eux se font de l'argent sur notre dos », confie une salariée qui s'échine, depuis plus de 20 ans à l'abattoir, pour 1 300 € par mois.

À Lamballe, la grève est reconduite aujourd'hui, au moins ce matin. Les salariés ont jusqu'à midi pour signer les accords sur les salaires.

Mickaël DEMEAUX

http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/rostrenen-loudeac/lamballe/lamballe/cooperl-debrayages-dans-les-abattoirs-greve-prevue-lundi-20080419-2927914_1298123.php



Cooperl. Débrayages dans les abattoirs, grève prévue lundi

Les négociations salariales en cours ne satisfont pas le personnel des abattoirs de la Cooperl. Des débrayages ont eu lieu hier à Lamballe et Montfort-sur-Meu (35). Depuis mars 2000, la Cooperl-Huanaudaye, le plus gros employeur de Lamballe, ne semblait pas avoir été confronté à des débrayages. Hier, le personnel a traduit son mécontentement. En effet, la première réunion des négociations salariales qui a eu lieu le 2 avril octroyait une augmentation de 1,3 % en avril et l'autre du même montant en octobre, ainsi que 5 % sur les primes de repas et de transport.

Réuni en assemblée générale, et informé par les délégués syndicaux, le personnel estime que ce n'est pas suffisant et demande 60 € net sur le taux horaire pour les plus bas salaires, jusqu'à 1.400 € brut. A la direction du personnel, François Thébault indique : « La moyenne des augmentations est d'environ 3 % et pour les plus bas salaires de 3,15 %. Ce qui se traduit par 50 € brut. L'accord devrait être signé lundi. Si ce n'est pas signé, les conditions seront revues à la baisse. »

379 personnes ont été recensées le matin dans la première équipe et 130 l'après-midi par les délégués syndicaux FO, CGT, CFDT. Environ 500 personnes ont manifesté leur insatisfaction à Lamballe et environ 150 à Montfort-sur-Meu (35). De son côté, la direction, représentée par François Thébault, indique qu'ils étaient 245 absents le matin sur les différents postes et 132 l'après-midi à Lamballe.

« Pour le respect du salarié »

Parmi les salariés, des voix s'élèvent et déclarent : « On en a marre des primes ! Elles sont perdues lorsque l'on est en vacances, en accident de travail ou en maladie. C'est devenu un luxe ! » Les salariés n'ont pas que des revendications salariales, ils demandent clairement « le respect du salarié, la révision des conditions de travail. »


Déficit de dialogue

Les délégués syndicaux ont demandé la réouverture des négociations, « le directeur général a dit non. On s'attendait avec la nouvelle direction à plus de dialogue ! »L'outil industriel a tourné au ralenti. Il y a eu moins d'enlèvement de porcs dans les élevages. Les salariés semblent maintenir leur préavis de grève pour lundi.




http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarmor/cooperl-le-mouvement-de-greve-suspendu-20080424-2959825_1303717.php



Cooperl. Le mouvement de grève suspendu

Dans les abattoirs Cooperl de Lamballe et de Montfort-sur-Meu (35), la grève entamée vendredi est suspendue. Le travail reprend aujourd'hui.Hier, après avoir veillé toute la nuit par relais, les grévistes se sont retrouvés au petit matin devant l'abattoir de Lamballe. Une centaine d'entre eux sont arrivés par car de Montfort-sur-Meu pour rejoindre leurs collègues lamballais pour manifester. La motivation est toujours aussi forte. Hommes et femmes dénoncent, depuis vendredi, « des cadences infernales, des salaires de misère, une pression constante dans les ateliers, le manque de respect et de reconnaissance... ».Jamais aucun d'eux n'avait osé s'exprimer. Leur travail est pénible et exigeant : suivre le rythme à la chaîne dans des conditions difficiles.

Personne n'est gagnant
 

À l'issue de ces trois jours de grève dans les abattoirs de la Cooperl, personne n'est satisfait. Le directeur général, Emmanuel Commault, est resté ferme sur ses positions et n'a pas répondu aux attentes des grévistes qui revendiquent une augmentation de salaire supérieure à celle annoncée (de 3 à 3,15 % pour les plus bas), dans le cadre des négociations annuelles. De son côté, l'entreprise a vu sa production tourner au ralenti. « C'est 30.000 porcs qui n'ont pas été abattus ! Pour retrouver un flux normal, il nous faudra environ 15 jours à trois semaines », examine Jean Gourdet, le directeur de l'abattoir. « C'est une épreuve pour l'entreprise. Les conséquences sont fâcheuses pour les éleveurs, pour les débouchés. C'est une perte économique », ajoute Guy Dartois, le président qui vit l'événement difficilement. « Les propositions faites aux salariés sont fermes et valables officiellement. C'est sous la responsabilité du directeur général ».Dans le même temps, Guy Dartois confirme que, « courant mai, des concertations auront lieu sur les conditions de travail dans les différents ateliers avec le directeur. C'est lui qui a en charge le dossier ».Le travail reprend ce matin. « On est déçus, mais ce ne sera plus jamais comme avant ! », estime Marie-Jeanne Meunier, déléguée CFDT.


 

http://www.saint-brieuc.maville.com/actu/actudet_-Cooperl-fin-d-une-greve-historique_5-620725_actu.Htm

Cooperl : fin d'une grève historique

Hier matin, devant le siège social de la coopérative. 300 salariés grévistes de Lamballe et de Montfort-sur-Meu étaient dans la rue.
Hier matin, devant le siège social de la coopérative. 300 salariés grévistes de Lamballe et de Montfort-sur-Meu étaient dans la rue.
Les salariés grévistes ont « suspendu » le mouvement, hier. Des négociations sur les conditions de travail avec la direction sont attendues mi-mai.

Après quatre jours de conflit, les salariés ont voté, hier, à 16 h 30, la reprise du travail. Depuis lundi, ils réclamaient une augmentation de salaire de 60 € net par mois pour les petits salaires, 20 € pour les plus élevés. Ils ne l'ont pas obtenu.

Dans l'après-midi, la direction de la coopérative a reçu les représentants syndicaux sur le site de l'abattoir. Le président de la Cooperl, Guy Dartois (Emmanuel Commault, le directeur général, est parti en Russie) leur a indiqué que ses propositions ne sont pas modifiées : une hausse mensuelle des salaires de 3 à 3,15 % répartie en deux fois (environ 50 € bruts par mois en plus). Guy Dartois a en revanche assuré que des négociations sur les conditions de travail s'ouvriront mi-mai.

À la sortie de l'entretien, Eddy Pauthonnier, secrétaire du comité d'entreprise et membre de la CFDT, continuait de motiver les troupes : « On n'a pas d'avancées sur les salaires. Mais on reste mobilisés ! On n'arrête pas la grève, on la suspend. La direction a promis qu'il n'y aura aucune pression, on verra. Déjà, hors de question de travailler le samedi ! Enfin, si les négociations de mai ne donnent rien, on reconduira nos actions. »

Le mouvement de grève restera dans les annales sociales lamballaises. Jamais la Cooperl n'avait connu une telle contestation. Lundi, ils étaient 500 à manifester en ville. Hier, ils étaient 300, dont une centaine de Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) encore dans la rue. « Il y a eu une vraie solidarité. Les gens sont plus soudés maintenant », assure Marie-Jeanne Meunier, de la CFDT. Pour l'entreprise, la perte est économique : 5 5 00 porcs abattus hier au lieu de 8 000 habituellement ; sur quatre jours, un chiffre d'affaires amputé de 13 millions d'euros environ, dit la direction.

Les salariés du groupe Cooperl en grève à  Lamballe
A l'appel des syndicats FO, CGT et CFDT, une partie des 2 600 salariés du groupe de transformation porcine Cooperl (Lamballe, Côtes d'Armor) est en grève depuis hier matin. Ils réclament une hausse des salaires de 60 euros nets par mois. La direction de l'entreprise coopérative -un milliard d'euros de chiffre d'affaires annuels-, n'entend pas proposer plus de 50 euros bruts, soit une hausse des rémunérations de 3 à 3,15%.

Des manifestations ont eu lieu hier matin à Lamballe et à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) où le groupe possède aussi une usine d'abattage de porcs. De nouvelles négociations avec la direction sont prévues ce matin. 


http://www.lequotidienlesmarches.fr/suspension-de-la-gr-ve-la-cooperl-art44095-21.html

Suspension de la grève à la Cooperl

Les salariés de la coopérative Cooperl ont suspendu mercredi leur grève entamée lundi à Lamballe (Cotes d’Armor) et à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), a-t-on appris auprès des syndicats et de la direction. Il n’y a pas eu d’accord sur les salaires entre la direction et les salariés, en l’absence du directeur général parti jeudi en déplacement et qui ne sera de retour que « le 4 ou 5 mai », a indiqué à la presse le président Guy Dartois. Le numéro un de la viande porcine compte 2 800 salariés dont 1 800 à Lamballe.

http://www.web-agri.fr/actualite-agricole/economie-social/article/manifestation-salaires-cooperl-viande-porcine-1142-47664.html

Porc - Suspension de la grève à la coopérative Cooperl (porc) de Lamballe

( Publié le 23/04/2008 à 18h30 )
Les salariés de la coopérative agricole Cooperl, premier groupe français pour la viande porcine, ont suspendu mercredi leur grève entamée lundi à Lamballe (Cotes d'Armor) et à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) pour des augmentations de salaire, a-t-on appris auprès des syndicats et de la direction.

Il n'y a pas eu d'accord entre la direction et les salariés, en l'absence du directeur général parti jeudi en déplacement et qui ne sera de retour que "le 4 ou 5 mai", a indiqué à la presse le président de la Cooperl Guy Dartois. Il a précisé que des négociations sur "les conditions de travail" seraient ouvertes mi-mai. Les salariés avaient refusé des propositions d'augmentation de la direction formulées la semaine dernière et jugées insuffisantes.

Fondée en 1966, la Cooperl associe un groupement de producteurs de porcs, des chaînes d'abattage, de découpe et de transformation de la viande ainsi que la fabrication d'aliments pour le bétail. Elle compte 2.800 salariés dont 1.800 à Lamballe, et réalise un chiffre d'affaires annuel supérieur à un milliard d'euros.

http://www.armortv.fr/emission/journal-du-21-avril,1,750.html

http://www.armortv.fr/emission/journal-du-22-avril,1,754.html


 

 
 



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