Article OUEST FRANCE du 22 juin 2013
Intervention des élus CFDT Cooperl Montfort.
Il faut rajouter que la CGT et la CFTC ont également signé l'accord IPRU :
Cooperl : la CFDT dénonce les cadences
Le système d'intéressement mis en place par la coopérative porcine dégraderait les conditions de travail.
Opposée à l'accord
La CFDT, majoritaire sur le site de Montfort-sur-Meu (en Ille-et-Vilaine), a refusé de signer l'accord sur l'intéressement institué par la direction de Cooperl Arc Atlantique et paraphé par les syndicats Force Ouvrière et la CGC.
Il s'impose aux salariés des trois abattoirs du groupe, Montfort-sur-Meu, Lamballe et Saint-Maixent (dans les Deux-Sèvres). « Nous sommes opposés à ce système d'lntéressernent car il est basé sur une intensification des cadences, expliquent les délégués de l'abattoir de Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), Olivier Louchard, Robert Bougot et Alain Piéderrière. La direction nous demande de travailler plus sans être malade car les arrêts sont déduits des primes. Du coup, les salariés tardent à se mettre en arrêt de travail, ce qui entraîne des pathologies graves ». La CFDT souhaite rappeler au passage que les augmentations de salaire ont été gelées en 2013.
L'automatisation en débat
Cooperl Arc Atlantique a testé des machines danoises pour automatiser une partie du désossage des carcasses. « L'opération n'a pas été concluante car un robot n'atteindra jamais la qualité et la précision du travail humain, notent les délégués. Les machines sont reparties mais entre-temps, les ouvriers dés osseurs ont été déqualifiés et sont devenus de simples pareurs. Cela se traduit par la perte de plusieurs centaines d'euros par mois »
Crise porcine
Pour les' élus CFDT, la crise de la filière porcine et les difficultés du groupe Gad, « servent de prétexte à la direction pour remettre en cause certains acquis comme la rémunération des temps de pause. Les paies n'augmenteront pas mais les 1 salariés devront faire 90 heures de plus dans l'année. En fait, la coopérative veut faire des économies sur le dos des salariés ".
Jean-Paul LOUÉDOC.
Robert Bougot, Olivier Louchard et Alain Piederrière