Pourquoi nous refusons que les primes soient intégrées dans le taux horaire ?
 
Parce qu’à court terme, ça mène à une perte de pouvoir d’achat.
En effet, le taux horaire augmente mais pas le salaire net. Et dans un deuxième temps, quand il y a des augmentations de la convention collective ou du Smic, on n’en bénéficie pas, puisque notre taux horaire est devenu via l’intégration de ces primes, supérieur au minimum légal.

Exemple : la prime bas salaire qu’on avait il y a quelques années et qui avait été intégrée dans le taux horaire. Résultat, nos taux horaires sont toujours parmi les + bas (Smic ou à peine + pour les salariés niveau 1), mais il n’y a plus de prime = moins de pouvoir d’achat.

Exemple plus récent avec l’accord ASES : passage de 20€ de la prime d’assiduité dans le taux horaire. Résultat : les taux horaires ont été augmentés de 13 cts. Le Smic est passé au 1er janvier 2016 à 9,67€/H, le niveau 1 échelon 1 est 9,72€, soit seulement 5 centimes de + que le Smic. On n’a donc déjà perdu plus de la moitié des 20€ de la prime d’assiduité.

Maintenant que les primes sont en place, il ne faut donc pas les faire disparaître dans le taux horaire, mais demander à ce qu’elles soient augmentées tous les ans dans la même mesure que le taux horaire.
Les réunions de négociation de salaire sont prévues les 5 et 26 février.
Nous devons rendre nos revendications le 28 janvier au plus tard.
Si vous avez des propositions à nous faire, contactez-nous.
 



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